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lundi 3 juin 2019

De Grèce en Bulgarie



1er juin, 45ème anniversaire de mariage


 Je pense que nous sommes de concert, deux inconditionnels de la Grèce.



 Il n'est de bleu que de la Grèce



 Même avec des déchets, même avec des chauffards, des nids de poules, une nonchalance qui énerve un temps soit peu les nordistes que nous sommes, la Grèce est un beau pays.
L’accueil et l’empathie naturelle des grecs, fait oublier tous ces petits inconvénients. Il fait beau, la mer y est idéalement bleue… le bleu la couleur nationale. On y mange excellemment bien, même les policiers sont sympas ... 

 Sur la plage devant l'île de Thassos


Avant-hier matin, nous étions à camper avec quelques autres camping-cars face à l’île de Thassos, près de Kavala, ce qui est strictement interdit. A l’heure du réveil général, sirène de police en marche, une voiture de la gendarmerie fait irruption. Personne ne bouge, l’un des policiers, me voyant, m’interpelle pour me dire « Vous savez que le camping sauvage est interdit ? » -Euh !... oui. « Vous le direz aux autres. L’on est en droit de vous verbaliser d’une amende 300 € ! » … et ils sont repartis, mission accomplie.
Nous avions une bonne raison : les terrains de camping sont devenus rares. Avec la crise économique sans doute, les grecs partent moins en vacances. L’on sent bien un pays en restriction (entretien des routes des espaces publics, etc…) et touché par une évidente paupérisation en comparaison de ce que nous avons connu par le passé.

 La vieille ville de Kavala, souvenir d'une rage de dents, en 1967, soignée à la gnôle par un couple belge bienveillant.



 Nous sommes passés hier en Bulgarie. La pauvreté y est plus endémique, le pays n’a jamais été bien riche. Les gens que nous rencontrons sont peu avenants, réservés, « naturellement pas aimable » en conclut Rosita. 

Ceci est plus particulièrement vrai en campagne, dans ces villages tristes, ou le moindre m2 de jardin est consacré au potager ; pas de ronronnement de tondeuse à gazon… et curieusement, mais nous n’avons parcouru que le sud, la terre est peu cultivée, sauf des parcelles de vigne, qui produise un vin âpre et un peu tord boyaux (avis partagé par les rédacteurs du Routard).

D'entrée, deux belles découvertes : le village de Melnik et le petit monastère de Roshen nous ont ravis. Pour le second, comme bien souvent, les photos intérieures étaient interdites.


A Melnik, vieux village balkanique, une maison à encorbellement audacieux


Et des ruelles parlantes


  A une centaine de kilomètres, au sud de Sofia, le plus important monastère du pays, niché comme nos chartreuses, dans une nature inspirant la méditation, le monastère de Rila.



L'entrée dans la cour aux premières heures du matin, force le respect dû à ce haut lieu de spiritualité. Il y a un siècle, il était habité par 300 religieux, ils sont dix aujourd'hui.





La profusion de fresque extérieures et intérieures est étourdissante.



Le Christ Pantocrator de la coupole principale
'extrait du livre "Le cloitre sacré de Rila"
   
L'iconostase de l'église, la plus grande de Bulgarie


Échappée vers la montagne ...


... et sa symphonie pastorale
 

Nous arrivons à Sofia la capitale, après les gros orages et les grosses pluies de la veille.
 Le centre-ville regroupe la plupart des monuments et des musées à visiter. L’architecture y mêle de beaux immeubles austro-hongrois, quelques restes ottomans et ces bâtisses staliniennes que l’on retrouvent dans toutes les capitales des pays frères, cadeaux des soviétiques dans les années 50 à 70.



 L'ancien palais du parti communiste



J’avais gardé le souvenir, mon frère André sans doute aussi, de larges avenues avec très peu de véhicules, c’était il y a 52 ans …. Aujourd’hui les avenues de Sofia sont toujours aussi larges et le nombre de voitures, n’est pas si important. (Voir mon article précédent sur le blog de décembre 2016)


  Une capitale relativement calme, ici devant la cathédrale Alexandre Nevski

 


Le PIB par habitant de la Bulgarie reste faible, plus de cinq fois moins important que celui de la France par exemple. Le plus faible reste la Moldavie, quatre fois inférieur à celui de la Bulgarie, mais nous en reparlerons plus tard.


Un métro assez austère


Marché aux icônes anciennes ...



... et plus modernes










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