La Grèce macédonienne

 Alexandre le Grand, impérial dans le port de Thessalonique

 Hier matin nous nous sommes réveillés sur une plage au sud de Thessalonique, face au massif du mont Olympe aux sommets encore enneigés. Hier soir nous étions près d’une autre plage, face au Mont Athos. 

 Le matin, face au Mont Olympe

 Le soir devant le Mont Athos

 Cherchons-nous la protection des dieux ?   -Oui peut-être.

Si vous regardez la carte de la Chalcidique, vous pouvez y voir une main divine dont le majeur est la presqu’ile de Sithonia.

Pour moi Sithonia est le nom de la bonne étoile à qui je dois beaucoup de chance et un destin… C’était il y a 41 ans, mais c’est une autre histoire.

Quand je regarde le Mont Athos, comment ne pas penser à ces moines orthodoxes coupés du reste du Monde dans leur citadelle. Evidement pas de visite vraiment possible, sinon nous les hommes, dans un contingentement strict.

Les « femelles » (excusez ma trivialité mesdames, mais c’est le mot juste), de toutes espèces y sont interdites, sauf les poules. Il faut bien du jaune d’œuf pour coller les couleurs des icones.

Quand on regarde le Mont Athos, comment ne pas repenser au livre de Jacques LACARRIERE : « l’Eté grec », ouvrage passionnant qui rend ses lecteurs amoureux du pays. Une leçon forte sur la richesse de l’échange et de l’accueil de l’autre … sujet d’actualité je pense !

Nous nous sommes toujours imprégnés de la Grèce athénienne dans nos voyages précédents, de l’Attique et du Péloponnèse. Cette fois-ci en arrivant par le nord, c’est la Grèce Macédonienne que nous découvrons. Les villes de Kastoria et de Véria par exemple nous ont bien plu, avec leur caractère très balkanique rugueux, mais déjà si avenant de la Grèce méridionale.

Kastoria face à son lac

Mais qu’elle surprise avec le site de Vergina, ainsi que la découverte du musée archéologique de Thessalonique.

 Silène décorant un vase d'argent dans la sépulture de Philippe II de Macédoine à Vergina

  Couronne de l'épouse de Philippe II de Macédoine

Plus de 700 gr de feuilles de chênes et de glands en or, à Vergina

Urne funéraire de l'épouse de Philippe II de Macédoine

 Pour le premier, c’est le tumulus-musée dédié à ses vénérables locataires, Philippe II de Macédoine, père d’Alexandre Le Grand et sa famille, qui nous a émerveillé par la beauté et l’état de préservation de ses trésors du IIIe siècle avant J-C. C’est la dernière découverte archéologique importante dans le pays.

Pour le second, ce sont d’autres merveilles encore, toutes aussi somptueuses, venant des autres sites archéologiques macédoniens de la même époque. Vraiment un musée à ne pas manquer quand on vient dans le nord de la Grèce, comme le musée archéologique d’Athènes quand on visite la capitale.

Stèle funéraire (Ier siècle avant J-C.) Musée de Thessalonique

Itinéraire grec