Trois monastères, quarante
églises, deux synagogues, 7 000 maisons, c’est ce qu’il aura fallu
détruire du quartier le moins touché par le tremblement de terre de 1977, pour
édifier à partir de 1984, le rêve fou d’un petit cordonnier monté à la capitale
en 1929 et qui devint à partir de 1971, le dictateur psychopathe Nicolae
CEAUSESCU, président de la Roumanie.
La construction, qui
durera cinq ans, aura couté 40% du PIB du pays.
Le palais Ceausescu
600 architectes et
20 000 ouvriers (dont des prisonniers) travaillent sur le chantier
jour et nuit
Son épouse Eléna aide-laborantine bardée de titres universitaires bidons s’attribua
plusieurs thèses scientifiques de chercheurs roumains. Quand elle présenta sa propre
thèse sur les polymères qui fut refusée, elle fit emprisonner le jury de
réception. Elle fut vice-première ministre de son mari et fit construire à
proximité du palais, l’université des sciences dont elle fut la présidente.
Elena CEAUSESCU, était
détentrice de 17 doctorats et 74 titres universitaires, honoris causa la
plupart.
Mais la chance tourna
en décembre 1989. Lors d’un rassemblement de masse exigé par Ceausescu pour
montrer le soutien populaire au régime. La manifestation, diffusée en direct à
la télévision, se transforma en une démonstration de protestation contre le
régime. Le lendemain le couple maudit tenta de fuir la capitale en hélicoptère.
Ce dernier les abandonne
dans une caserne à 50 km de Bucarest, où ils sont mis aux arrêts. Ils sont
jugés expéditivement et fusillés sur le champ le 25 décembre. Leur tombe,
longtemps restée anonyme, est aujourd’hui constamment couverte de fleurs, celles
apportées par leurs fidèles indéfectibles, du « C’était mieux
avant » !
Mais au fait qui a
dit : « Quand un dictateur meurt, c’est une banque suisse qui dépose
son bilan ? » Quelle banque suisse est tombée début 1990 ?
Samedi dernier, une journée du vélo sponsorisée par Décathlon
Jeter un mégot en Roumanie vaut une amende de 300 lei (60 €)
Tu vois Marc, c'est moins pénalisant qu'à Paris !
L’écologie fait encore pale figure dans le pays. Hier des
jeunes faisaient la collecte des mégots devant le « Palais Ceausescu ».
J'ai demandé le score de la liste des écolos aux élections
européennes à des jeunes. Eh bien! 0%, il n’y avait pas de liste. Il reste
encore un bout de chemin à parcourir.
De belles brasseries
Vers de bons plats
Nous avons bien aimé Bucarest, pour son ambiance, sa belle
architecture restaurée, mais hélas bien des ruines encore, la cordialité des gens, sa bonne
gastronomie.
Mais l’on a vite fait le tour du centre historique.
L'hôtel Novotel
La hardiesse des architectes : un mélange d'ancien et de futuriste
Au nord il y a de grands espaces verts, c’est une partie
résidentielle qui semble très agréable à vivre pour les privilégiés. Le reste
de la périphérie, là où furent entre autres relogés les 70 000 déplacés de
la colline devenue palais, est moins attrayante et garde prégnante le mitage de
barres d’immeubles d’habitations d’une autre époque.
L’on peut vraiment imaginer, au vu du dynamisme évident de la
ville, que Bucarest redeviendra un pôle majeur, telle qu’elle était dans
l’entre-deux guerres.
…
Et nous avons retrouvé notre mariée triste de Kotor (voir le post du 27 mai dernier).
Elle avait retrouvé chaussure à son pied !
Intéressant car on sait peu de Bucarest. Merci
RépondreSupprimerJ'ai peur même de penser à combien les voyages sont plus chers cette année. J'économise de l'argent avec https://www.ratingfx.com/instaforex mais je ne sais pas si j'arrive à maintenir mon voyage au même niveau que moi.
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