De retour des champs
Entre fascisme,
communisme et une démocratie difficile, l’Histoire de la Roumanie aura été
complexe, violente et d’une gestation difficile au XXe siècle.
Mais elle était le
résultat d’un passé mouvant de particularismes pas toujours compatibles entre
ses cultures et ses religions, victimes des empires austro-hongrois, ottoman et
russe (ou soviétiques) qui s’y disputaient leurs hégémonies.
En voyageant et en
lisant un peu, l’on découvre ces particularismes, en Transylvanie par exemple,
que nous parcourons ces derniers jours.
S’y sont côtoyés
longtemps, saxons catholiques, orthodoxes, juifs et roms. Aujourd’hui
les premiers y sont devenus moins nombreux que les seconds, les juifs ont été
exterminés et ont fuit le pays et les derniers sont visiblement une population
marginalisée, plus ou moins bien intégrée, avec des fortunes diverses.
En Transylvanie, nous
sommes dans une région de forte culture germanique par exemple. On y parle plus
aisément allemand qu’anglais par exemple.
Les noms de localités
sont doublés en allemand et ceux inscrits aux frontons des fermes et sur les
monuments aux morts des deux guerres (faites chacune avec des alliances différentes),
sont d’origines germaniques.
Dès le XIIe siècle et
ce jusqu’au XIXe, le Saint Empire, puis enfin l’Autriche-Hongrie, ont colonisé
leurs possessions avec des populations issues de régions plus pauvres, du
Luxembourg, de Saxe et du Jura souabe par exemple. Il s’agissait de faire front
à la pression ottomane sur sa frontière orientale.
Mais j’arrête là ma
lecture de l’Histoire … elle était nécessaire pour comprendre les découvertes
que nous avons personnellement faites, de cette belle région.
L’Histoire est toujours
indissociable du voyage.
Nous avons aimé la Transylvanie.
Des villes dynamiques et aux beaux centres historiques :
Brasov
Sibiu
Sighisoara
Biertan
L'exode des populations saxonnes vers l'Allemagne et l'Autriche après la Seconde guerre mondiale, a conduit à l'abandon de la culture des vignes, n'y laissant que des terrasses, dessinant les collines environnant les villages.
De belles fermes saxonnes, rivalisant d'originalité
Et servant pour certaines de présentoirs d'un artisanat authentique
De nombreux nids de cigognes
Près de ces belles églises, une pièce était réservée pour enfermer, un mois si nécessaire, le mari et sa femme qui voulaient se séparer.
Un lit, une table, une chaise, une assiette, une fourchette et une cuillère pour deux.
L'histoire rapporte qu'en Transylvanie un seul couple se serait séparé en 400 ans !!!
Autre délire de Ceausescu : La Route Transfăgărașan (dénomination officielle DN7c - Drumul Național 7C) ... mais la liste est malheureusement longue et cruelle.
C'est une route qui devait garantir une intervention militaire à travers les montagnes
des Carpates dans le cas où l'URSS tenterait une opération d'envahissement
(voir sur Google)
Et nous n'oublions pas ce très beau château de Peles, résidence d'été des rois de Roumanie. Construction XIXe, mais superbement meublé et décoré.
pour une fois on reconnait bien les lieux !
RépondreSupprimerSalut les aventuriers.Comme toujours c'est avec plaisir que je suis votre parcours avec ces documentaires, photos et explications, j'ai l'impression de voyager avez vous , merci de nous faire partager votre voyage.
RépondreSupprimerA bientôt.
Nick
Merci à tous de vos commentaires. Malheureusement pour certains je n'en connais pas les auteurs. Ils s'affichent comme "Unknown". Si vous le désirez, vous pouvez les terminer par vos prénoms, ou initiales.
RépondreSupprimerMerci pour ces belles photos! J'adore aussi voyager et je voulais aller en Italie cet été, mais je ne le ferai pas à cause du coronavirus. Je travaille maintenant avec instaforex review gagner suffisamment d'argent pour organiser le prochain voyage.
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