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mercredi 5 juin 2019

La Bulgarie provinciale


Le peu de sites remarquables et la pauvreté de la campagne laissent une impression un peu déçue, quand on a traversé le pays dans sa largeur.
Certes, il aurait fallu faire un crochet par Plovdiv, la deuxième ville du pays et surtout cette année 2019, l’une des capitales européennes de la culture, mais l’on ne peut pas tout voir.
 De nombreux attellages, de petits tracteurs et des travaux des champs encore à la main

Et la Vallée des roses ? Vite traversée …, la Bulgarie est le premier producteur d’essence de roses. Mais on ne leur demande pas d’être belles, seulement productives, elle sont peu photogéniques pour un Douéssin.
Nous sommes ce soir 5 juin à Varna, 3ème ville et surtout station balnéaire sur la mer Noire. Les deux étapes de ces derniers jours nous ont bien plu :

Koprivchtitsa

C’est un beau petit village au nom imprononçable, au fond d’une belle vallée verdoyante à environ 1 000 m d’altitude. Et il tient une grande place dans le cœur des Bulgares, car c’est d’ici que partit la révolte contre l’occupant ottoman en avril 1876 .
Les maisons de ces héros nationaux ont été conservées, restaurées et transformées en petit musée. Ils avaient pour noms : Todor KABLECHKOV, Gueorgui BENKOVSKI, Dimtcho DEBELYANOV, ou Lyouben KARAVELOV.
Personnellement ce sont autant de noms qui me sont inconnus. Si l’on m’avait posé leurs noms en interrogations, j’aurais plutôt misé sur des haltérophiles aux Jeux Olympiques.


 La place centrale de Koprivchtitsa





 La maison de Petko LYOUTOV et ensuite son intérieur





 Discrètement peint, le lion (symbole bulgare), brisant sa chaine



 L'église de l'Assomption de la Vierge

 Et le cimetière du village

 Le pont Kaloutchev, d'où partit le premier coup de feu en 1878


Veliko Tarnovo
C’est une ville de 69 000 habitants, lovée dans un site extraordinaire de sept méandres. Je copie cette photo, n’ayant pas eu le temps, disons plus sincèrement les moyens, d’un survol en avion.




Ce fut la capitale du deuxième royaume de Bulgarie entre 1185 et 1393. Il en reste une ruine de forteresse, le Tsarevets qui domine l’ensemble et de belles rues aux maisons traditionnelles.





 Voyez l'extraordinaire souche de la vigne






Je refais un parallèle entre notre passage en 1967 et aujourd’hui.
Nous avions été impressionnés par les grands panneaux de propagande politique, vantant les mérites des leaders de l’époque, porte-godillots des maîtres du Kremlin.
Aujourd’hui, le long de l’autoroute qui mène à Varna, qu’elle n’a pas été notre surprise d’en retrouver une version 2.0, en 8 x 5m, avec les bons mots sans doute du président Roumen RADEV, dont une serrant la main de Marine LE PEN ! … Encore une histoire de blondes !


2 commentaires:

  1. Quand je travaillais en URSS en 1969/70 le vin bulgare était réputé pour sa qualité. En est-il toujours ainsi?
    Le cep de la treille est impressionnant

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  2. Votre carnet de voyages est vraiment bien fourni ..."copieux" et...savoureux pour les amants de voyages

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