Souriez, parce qu'après il sera trop tard !
L’histoire, la culture, la langue
et la géographie, créent des caractères différents entre les hommes et les
femmes des différents pays. Voilà bien une lapalissade des plus simplistes.
Mais quel est le plus proche
cousin d’un Français, sinon un Italien ? Le premier sera plus Gallo, le
second plus Romain !
Hormis la langue, rien n’est plus
similaire d’un citoyen de la région de Lyon, qu’un ragazzi de la région de
Milan. Ils ont le même génie intellectuel et industrieux, le « génie
latin », celui que ne saura pas comprendre le germanique ou l’anglo-saxon.
Nous voilà donc, outre chaine
alpine, chez nos cousins italiens … non c’est vrai plutôt chez ma sœur et sa
petite famille à Pise. Elle s’y est fait adapter par amour, il y aura bientôt
trente et un ans.
L’émigration sera l’un des grands
sujets politique des élections à venir et du siècle maintenant engagé. Nous
allons, du moins nos petits-enfants, vont connaître une migration massive du
sud vers le nord, initiée par les énormes transformations climatiques que nous
ne savons pas endiguer aujourd’hui, alors qu’il en est encore temps.
S’y opposer sera impossible,
sinon à engager des confrontations guerrières, dont nul ne sait dire qui en
sortira vainqueur.
Emigrer, a toujours et de tous
les siècles et millénaires passés, été ce qui fit avancer l’homme.
C’est une fonction naturelle,
elle permet par ses métissages, la survie, la régénération, la confrontation
des idées, les échanges culturels, l’amélioration des espèces et des civilisations.
Par opposition la sédentarisation
conduit les sociétés à une endémisassion régressive des espèces, à une perte
d’adaptation aux changements sociologiques, climatiques, philosophiques et
techniques.
L’homosapien-sapiens se
dispersant en Europe occidentale au néolithique conduisit irrémédiablement à
l’extinction des hommes de Néandertal.
Bien entendu, nous sommes bien
loin de « l’anthropisme » multiséculaire, en émigrant en une seule
génération d’un pays vers son voisin.
Néanmoins comment ne pas remarquer,
au combien il est difficile de s’intégrer dans une région ou un groupe social
différent quand l’on n’en est pas natif. La plupart d’entre nous l’on connut,
pour des périodes plus ou moins durables. N’est-ce pas la réminiscence des
organisations archaïques du passé ?
Ma chère petite sœur a su
s’intégrer à son pays d’adoption. Elle y a fait souche, y gagnant en éloquence
et en gesticulation …., mais elle sera toujours la
« Francese » !
Et cela n'empèche pas la tour de continuer à pencher !
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