Gyeongju, art, histoire et bouddhisme

               Encore des images de marché, avant de prendre le train vers Gyeongju, à environ 100 km plus au sud-est.

 La marchande de pieuvre, à l'ébouillantage

 

En bas à droite les aliments de demain...

          Nous aurions aimé prendre le TGV coréen, en souvenir de notre grand ami disparu Peter, qui a œuvré plusieurs années depuis son bureau de Séoul, aux travaux de la ligne Séoul - Busan.

         La ligne "Korail" est très correcte, économique ( 8 000 won = 6,5 € par personne), à l'heure et pas ... en grève !

 Le beau temple bouddhiste de Bulguk-sa fondé au 6ème siècle

Pour faire un vœux porte-bonheur

      Les cours et les bâtiments gardent encore les lampions du Vesak le 29 avril cette année 2018. C'est la commémoration de la naissance, de l’éveil et de la mort de Bouddha.

          Nous en avons eu un aperçu dimanche dernier à  Andong, où nous avons été salués par toutes autorités civiles (le maire, ...), militaires et bien entendu religieuses de la ville. Nous en ramenons les cartes de visites, échangées avec le cérémonial (religieux !) qu'il se doit.

La cloche du roi Seongdeok, fondue en 771 et pesant 19 tonnes

           Nous sommes ici dans une région très bouddhiste. L'on a rencontré quelques moines et bonzesses (le mot me plait bien !), dont un moine venant mendier à une échoppe de cuisine du marché, en faisant sonner sa cuillère de bois sur sa "gamelle" (j'imagine qu'elle porte un autre nom). La vendeuse n'a même pas voulu le regarder.

          En Corée, 35% des habitants sont agnostiques et les croyants se répartissent entre 24% de protestants, 8% de catholiques, 32% de bouddhistes et quelques pratiquants de religions indigènes (chamanistes, Moon, Cheondogyo, ...). Sources Guide Vert et Wikipedia

         Autre richesse de la ville, son histoire. Gyeongju, c'est l'ancienne capitale d'un puissant royaume qui a composé l'actuelle Corée (nord et sud) d'aujourd'hui. Ce royaume s’appelait Silla et les rois s'y sont succédés pendant près de mille ans, entre 57 avant J.C. et 935. Ils laissent encore aujourd'hui une empreinte très forte dans le paysage, par l’existence jusqu'au cœur de la ville de tumuli , qui sont les tombeaux de ces rois. Ces sépultures ont de tous temps été respectées et elles forment de grands espaces verts, où tout le monde aime à se retrouver.
       Mais attention pas d'escalade de ces collines, l'amende est d'environ 12 000 € et 2 ans de prison.... dissuasif non?

Et vue de nuit

Dans les parcs et au bord des rues, ce bel arbre, que nous ne savons pas baptiser, au secours Jean-Marie !