Et il en rit encore ...
Si le matin, vous voyez des
japonais avec un parapluie sous le bras, c’est signe de pluie.
Normal me direz-vous. Si notre
optimisme naturel nous rend enclin parfois à douter des prévisions météo … ici
c’est trop sérieux pour que nos doutes deviennent réalités.
Il doit pleuvoir
et il pleuvra … c'était 40 mmm aujourd’hui !
Je ne sais pas si le calendrier
aux 24 saisons des anciens japonais, intègre des saints bouddhistes équivalents
à nos saints Mamert, Pancrace et Servais, mais nous avons eu
une journée K-way et parapluie, alors qu’hier il faisait grand soleil.
Ce matin néanmoins, portés par l'envie de ne pas perdre de temps, malgré cette météo, nous sommes allés visiter le sanctuaire de Fushimi Inari, dont un chemin de 4 kilomètres est ponctué de 5000 torii rouge vermillon. Impressionnant !
Avec un temps
pareil, nous nous sommes réfugiés cet après midi au Musée national de Kyoto,
pour y voir une très belle exposition rétrospective d’un peintre de l’époque
Edo, au XVIIIè siècle : Ike No Taiga,
c’était superbe.
Paysage d’automne, 1763 (Metropolitan Museum of Art)
Hier c'était grand soleil, l'occasion d'aller visiter le pavillon d'or du temple Kinkaku-ji, étincelant sous un beau ciel bleu. Étonnant !
Le soir nous avons déambulé dans le quartier voisin de notre hébergement (une maison d'hôtes tenue par des Coréens sympathiques et au petits soins, hélas hermétiques à l'anglais).
Ce quartier de Gion est celui des bars et grands et discrets restaurants, où l'on rencontre encore quelques geisha authentiques.
Le yukata ou le kimono traditionnel sont portés, surtout le week-end par les femmes,
sans en faire ni des geisha, ni des maiko.
Deux rares mais authentiques geisha.
Gigantisme de la gare de Kyoto
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Un moment de
réconfort a été passé sous silence, dans le cadre douloureux d’Hiroshima, il
y a quelques jours.
Profitant d’être
hébergé dans un appartement, nous nous sommes concoctés un bon diner, pour
profiter d’un produit phare de la gastronomie japonaise, produit de luxe chez
nous : une bonne tranche de bœuf de Kobé. Accompagné de pommes sautés et de champignons shitaké, nous l’avons arrosé d’un vin
rouge japonais, cru Hojyo, un muscat bailey exactement, vraiment agréable.
D'abord chez le boucher ...
Puis après sur la table basse, très basse ...
Impressionnant le sanctuaire !!!!!
RépondreSupprimer..!!! Appétissante cette viande!!!!
Le vin était bon ????
Quelles belles photos! Et quelle érudition….
RépondreSupprimerA bientôt.
André et Françoise