Les nombreux visiteurs du pays (plus de 20 millions annuellement) tombent généralement du ciel à Tokyo, Osaka ou Nagoya.
La transition coréenne aura été intéressante, pour l'adaptation et les comparaisons culturelles. Mais là bien sûr, il faut rester modeste dans ses interprétations.
Toujours est-il, que malgré les nombreuses informations documentaires que nous recevons chez nous de ce pays, les repères et attitudes à avoir, demandent une certaine adaptation, pour les latins que nous sommes.
Nous avons débarqué par un bel après midi dans le port d'Hataka Fukuoka, d'un bateau rapide à hydrofoil, qui a franchi les 214 km du détroit de Corée en trois heures, malgré le clapot.
La ville était en fête pour cette fin de "Golden week", où les japonais sont en vacances, quatre jours fériés faisant un "viaduc" d'une semaine.
Y sont célébrés :
le 29 avril, le Jour de naissance de l'Empereur SHOWA,
le 3 mai, le Jour de commémoration de la Constitution,
le 4 mai, le Jour de la Nature
le 5 mai, le Jour des Enfants.
Les petits ponts de chez nous en mai font pâle figure ...
Les groupes des quartiers viennent faire le carnaval.
Des groupes de musiciens en habits traditionnels, viennent faire la sérénade
à certains commerçants, qui leur remettent ensuite un cadeau.
Les orchestres et groupes d'enfants se produisent en public,
le jour des enfants, le 5 mai
A Fukuoka, un ginkgo millénaire, 33m de haut et 16m de circonférence
La vue d'une superbe photo des glycines du jardin de Kawashi dans un numéro de National Geographic, nous avait décidé dans l'établissement de notre voyage, à aller le voir absolument.
Il est donné comme l'un des plus beaux jardins du pays. Le propriétaire ne veut pas qu'il apparaisse dans les guides pour éviter une trop grande affluence.
Alors, allons-y !
Un repérage plus difficile qu'en Corée, la traduction est minimum et bien souvent absente.
Les chemins de fer japonais, un autre chapitre à écrire
Nous avons pris le train régional du Kyushu, jusqu'à Kurosaki à 70 km au nord-est, où nous avons trouvé logement dans un hôtel équipé d'un sentô (bain collectif - hommes et femmes séparés). Nous avons apprécié ce moment de détente, complété d'un virulent massage mécanique.
Ce matin c'était donc la visite du jardin à une trentaine de kilomètres dans la montagne.
Et au lieu de découvrir ça :
Eh bien ce ne fut que cette défloraison là :
Déception ...
Restaient les glycines blanches, plus tardives.
Retour à la case départ en bus, pour un "petit resto du dimanche", sympathique, souriant et toutes les civilités qu'on imagine.
Un fac-similé des plats, en plastique vous est présenté en vitrine.
Étant à priori, les deux seuls visages pâles de cette petite ville, l'on ne nous a pas mis à la porte, malgré les trois quart d'heure écoulés, ... baguettes obligent.
Toujours un bel accueil
Et Rosita a toujours la sympathie des enfants.
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