Le mont Fuji

     Ce matin là, c'était la brume et la ville d'Hakone était dans les nuages.
      Nous pensions à Thomas et Géraldine, notre second fils et sa femme, qui l'an dernier c'étaient trouvés dans le même cas et n'avaient pas pu voir le mythique et mystique sommet.
     Tant pis faisons une tentative.
     Pour l'approcher depuis Hakone, au sud, il faut prendre une route de montagne et le bus vous amène au lac Ashinoko, un lac d'altitude qui exploite de manière assez incongrue la manne touristique.

 Une brume qui avait suspendu la navigation sur une partie du lac.

     Des "bateaux pirates" vous amènent au nord du lac, au pied d'un téléphérique qui franchit un massif volcanique, d’où de la gare de transit d'Owakudani, l'on a une étonnante vue sur une carrière de soufre d'où émanent de puissantes fumeroles.

 
Et miracle, en prenant de l'altitude, il est sorti des nuages ...

      Avec 3 776 mètres d'altitude, le mont Fuji-san est le point culminant du Japon.
       Il est vénéré des bouddhistes et des pratiquants shintoïstes.  La plupart des Japonais aspirent toujours à faire le pèlerinage au sommet du mont Fuji au moins une fois dans leur vie. Ils sont quelque 400 000 à réaliser ce vœu chaque année.

     On en oublierait qu'il est avant tout un volcan actif.
     Sa dernière éruption date de 1707, mais il est particulièrement surveillé depuis une alerte d'activité en mars 2011.

     Toujours est-il qu'il nous a impressionné avec son cône à la parfaite symétrie, toujours coiffé de neiges éternelles, dilué dans cet horizon laiteux.

 Cela méritait bien un petit quart d'heure de dessin.

     Autre plaisir immanquable ce matin : une séance de onzen, ces bains publics, ici en plein air, dans une eau légèrement sulfureuse, décontraction zen assurée.

Bains onzen

Et toujours des rencontre sympathiques