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mercredi 24 août 2016

Les Highland games de Stirling



Tout l’été (profitant du beau temps !!!), se déroulent autour du pays les « Highland games », ou les clubs de sports se mesurent entre communes d’une même région.
Ceux de Stirling, sont dits fameux et les parrainages sont généralement à la mesure de leur notoriété. Le parrain, ou la marraine des jeux de Braemar par exemple, est généralement un membre de la famille royale, cette année c’était le prince Charles, venu en voisin depuis le château de Balmoral, la résidence royale d’Ecosse.
 Nous avions programmé ceux de Stirling, dans notre parcours, la marraine en était Lesley Paterson, triple championne du monde du triathlon, avec son mètre 53 toute mouillée. Et de la pluie nous en avons eue, la journée entière. La météo n’a en rien perturbé les épreuves, l’animateur quasi sosie de Nelson Montfort, y semblait totalement imperméable.
L'animateur imperturbable et imperméable, sous la pluie
Chaque jeu a ses concours particuliers. A Stirling les courses cyclistes sur l’herbe étaient très animées, avec ce rappel chauvin que les inventeurs de la bicyclette et du pneumatique étaient écossais ( respectivement Kirkpatrick Macmillan en 1839 et WilliamThomson de Stonehaven en 1846). Puis se déroulèrent pour les plus petits et les plus grands, les épreuves de courses à pieds mixtes, avec handicap selon l’âge. 
Concours de danses traditionnelles
Les filles, des petits bouts de choux de 3 – 4 ans aux adolescentes, se mesuraient en concours de danses traditionnelles.
Une « pipes and drums band », venaient de temps en temps remettre un peu de soleil dans le pré aux sons nasillards des cornemuses, mais rien n’y fit, les cordes continuaient à nous arroser.


L’ambiance était très agréable, amicale voire chaleureuse sous les parapluies et les coupe-vents. A notre étonnement pas mal de français dans l’assistance, dont un groupe d’Yvetot, présent dans le cadre d’un jumelage.
A mon enquête pour savoir pourquoi les britanniques avaient souvent deux chiens semblables (voir un post précédent), un écossais entre deux bières me répondit avec un grand sourire sous les moustaches qu’il y avait deux explications :
-          Tout d’abord en achetant deux chiens, il y avait une réduction sur le second…
-          Puis cela permettait aux deux chiens de discuter quand leurs maîtres étaient absents.
Je ne suis toujours pas convaincu de la pertinence des réponses, à suivre ...
Les épreuves les plus intéressantes sont au programme de fin d’après-midi, évitant que les spectateurs partent sans avoir consommé au moins quelques pintes de bière en plus, et des sandwichs de venaisons (viande cerf), chips et haggis (panse de brebis farcie).
Les costauds, très costauds du coin, avec leurs kilts aux tartans couleurs de leurs clans d’origine, se mesurent tout d’abord au lancer de boulet, puis au marteau, ensuite au lancer de masses de 10 – 12 kilos et clou du spectacle au lancer de tronc d’arbre (tronc de sapin de 6 m de long et de 60 kg)...  Impressionnant ! Les candidats n’utilisent qu’un seul et même engin que le concurrent suivant va récupérer et ainsi de suite, ce qui rend le concours équitable.
Et de un, ...

et de deux, ...
et de trois !
D’autres Highland games, comportent également des concours de tirs à la corde, des lancers de pierres, et des épreuves de lutte … bien souvent je pense, dans la boue.
 
De mémoire de vache écossaise on avait jamais vu d'été aussi pourri, sauf au temps du Déluge.
Jean-Luc, le 21-08-2016

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