Avec les
semaines, nous commençons à nous mouler dans tout ce qui fait un bon
britannique, mais il reste encore quelques extravagances qui nous rendent un
peu différents quand même.
Rouler à
gauche, nous est devenu une habitude rapidement et heureusement. La courtoisie
en guise de règle de priorité, serait une bonne leçon à retenir aussi chez
nous.
Le
breakfast avec des haricots blancs sucrés
tôt le matin oblige à un certain entrainement du sens du goût, surtout
complété d’un peu de boudin noir et de saucisse. Imaginez nos mogettes au sucre
dès le matin !
Des
toilettes impeccables, dans tous les lieux publics, avec papier et balayette en
place, là nous avons fort à faire.
Pour les
déjections de chiens, rien n’est laissé au hasard… tout est systématiquement
ramassé à peine le toutou relevé. Nous avons vu un maitre ramasser la crotte de
son chien en plein champ, loin de tout. Pour nous l’envie pressante pour
« aller gâter de l’eau », comme disait mon grand père, est
réglementée : interdit à moins de 30 yards d’un cours d’eau !
Tout britannique a des difficultés avec le
système métrique. Les barrières d’entrée de parkings sont limitées à 6 pieds
six pouces (environ 2m) et les travaux « ahead » à 400 yards.
Mais il y
a plein d’idées à retenir, messieurs les architectes continentaux. Le robinet
d’eau froide est à gauche… quelle importance me direz-vous ? Quand vous
vous lavez les dents, cela vous permet de couper l’eau tout en continuant à les
brosser (sous réserve d’être droitiers bien entendu). Les britanniques pensent
que cela ne peut nous importer, ils ont longtemps cru que les français ne
changeaient de brosse à dents qu’une fois l’an. Et je ne vous parlerais pas des
poignées de porte des sanitaires, vous allez finir par croire que je fais une
fixation sur le sujet.
Ce qui
nous a étonné aussi, c’est l’importance des chiens et leur nombre. Les toutous
sont de races et de marques quasiment inconnues chez nous et ils sont souvent par
deux. Pourquoi ? Il faut que je le demande avant de quitter ce charmant
pays, mais je me méfie de mes questions, elles sont parfois mal comprises.
Ainsi et
pour en finir avec les chiens, il existe dans la gare de Saint Pancras à
Londres, où arrive l’Eurostar, une belle statue de bronze, celle d’un couple se
faisant les adieux d’un quai de gare, peut-être la connaissez-vous. En bas
relief, divers petites sculptures de scènes de gare, dont une dame au fessier bien
en évidence, penchée sur ses bagages et un petit chien. Constatant que le chien
était plus lustré que les fesses de la dame, j’eus la malencontreuse idée de
faire remarquer, à un britannique de passage, cet état de choses. A cela,
j’ajoutais une question qui ne sembla pas plaire au monsieur, à savoir :
« Cela veut-il dire que les britanniques préfère les chiens aux belles
fesses des femmes ? ».
Le
britannique ne fait pas de bise, il étreint quand il est content ; nous
sommes loin de La Ménitré, mais pour finir ce mot, nous vous faisons la bise
quand même.
Jean-Luc, le 17-08-2016
Merci pour cette chronique nous voyageons avec vous
RépondreSupprimerAmicalement