Pas de commentaire, je laisse parler les images.
Déjà 50 ans de voyages. Il est temps de faire le point et d'y ajouter encore quelques découvertes... Et je n'imaginais pas en concevant ce blog, que notre académicienne angevine, Danièle SALLENAVE, avait écrit dans son livre "Sibir" : "Voyager dans l'espace et le temps d'aujourd'hui, c'est aussi voyager dans l'espace et le temps d'hier".
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mardi 30 août 2016
Vidéo des Highland games de Stirling
Pour clore l'édition 2016 de ces jeux exotiques et pluvieux, je vous envoie cette vidéo.
Pas de commentaire, je laisse parler les images.
À remarquer l'impassibilité, voire l'indifférence des Écossais, à une pluie qui n'a guère cessé de la journée.
Pas de commentaire, je laisse parler les images.
jeudi 25 août 2016
Des monuments de la littérature
William SHAKESPEARE (1564 - 1616) |
Le premier
écossais, admirait l’autre, anglais. Ils étaient nés à plus de 200 ans de
différence. Tous les deux sont des monuments littéraires, comme HUGO, DANTE et
GOETHE et quelques autres.
SHAKESPEARE
vient en tête, pour avoir inspiré tous ces écrivains et reste d’une modernité qui
continue de fasciner. Les adaptations modernes de certaines de ses nombreuses
pièces n’ont rien d’anachroniques.
Sur notre
chemin donc, et ce n’était pas un hasard, la maison de Walter SCOTT, près de
Melrose dans les Marches écossaises et Stratford-upon-Avon, la ville de William SHAKESPEARE.
Abbotsford tout d'abord, la merveilleuse maison où Walter SCOTT passa la majorité de sa vie. Une maison fantaisiste et fabuleuse, un véritable cabinet de curiosités à la décoration superbe, au bord de la rivière Tweed qui l’a tant inspiré.
Abbotsford tout d'abord, la merveilleuse maison où Walter SCOTT passa la majorité de sa vie. Une maison fantaisiste et fabuleuse, un véritable cabinet de curiosités à la décoration superbe, au bord de la rivière Tweed qui l’a tant inspiré.
Abbotsford, la maison de Walter SCOTT |
Elle nous
a rappelé par son originalité, Hauteville
house, la maison de Victor HUGO à Guernesey et son appartement de la place
des Vosges. L’auteur, idolâtré par l’Ecosse (voir le Mémorial national écossais
d’Edimbourg – dans un post précédent)
y a réuni toutes ses passions et les éléments des romans historiques que l'on lui doit. C’est une visite intimiste et inspirée
que nous avons faite, complétée par ses
splendides jardins.
La maison natale de William; dans le jardin on y déclame toujours du SHAKESPEARE |
La maison familiale d'Anne HATHAWAY, femme de William SHAKESPEARE |
Le ferme des PALMER, voisins des parents de William SHAKESPEARE |
Stratford-sur-Avon,
bien plus au sud (voir la carte) est à la mesure de William SHAKESPEARE, tout
dédié à sa personne, sa famille et son œuvre. Cinq maisons où il vécut, sont
transformées en musées, vivants des tirades d’acteurs pour certaines, remarquablement
bien meublées d’objets et de documents, dans une muséographie parfaite. Le
budget visite est douloureux : 23,50 livres le pass pour le grand tour, sans compter la belle église gothique où
il fut baptisé et où il repose, avec sa famille, aux bords charmants de l’Avon.
mercredi 24 août 2016
Les Highland games de Stirling
Tout l’été
(profitant du beau temps !!!), se déroulent autour du pays les
« Highland games », ou les clubs de sports se mesurent entre communes
d’une même région.
Ceux de
Stirling, sont dits fameux et les parrainages sont généralement à la mesure de
leur notoriété. Le parrain, ou la marraine des jeux de Braemar par exemple, est
généralement un membre de la famille royale, cette année c’était le prince
Charles, venu en voisin depuis le château de Balmoral, la résidence royale d’Ecosse.
Nous avions programmé ceux de Stirling, dans
notre parcours, la marraine en était Lesley Paterson, triple championne du
monde du triathlon, avec son mètre 53 toute mouillée. Et de la pluie nous en
avons eue, la journée entière. La météo n’a en rien perturbé les épreuves,
l’animateur quasi sosie de Nelson Montfort, y semblait totalement imperméable.
Chaque jeu
a ses concours particuliers. A Stirling les courses cyclistes sur l’herbe étaient
très animées, avec ce rappel chauvin que les inventeurs de la bicyclette et du
pneumatique étaient écossais ( respectivement Kirkpatrick Macmillan en 1839 et WilliamThomson de Stonehaven en 1846).
Puis se déroulèrent pour les plus petits et les plus grands, les épreuves de
courses à pieds mixtes, avec handicap selon l’âge.
Concours de danses traditionnelles |
Les
filles, des petits bouts de choux de 3 – 4 ans aux adolescentes, se mesuraient
en concours de danses traditionnelles.
Une
« pipes and drums band »,
venaient de temps en temps remettre un peu de soleil dans le pré aux sons
nasillards des cornemuses, mais rien n’y fit, les cordes continuaient à nous
arroser.
L’ambiance était très agréable, amicale voire chaleureuse sous les parapluies et les coupe-vents. A notre étonnement pas mal de français dans l’assistance, dont un groupe d’Yvetot, présent dans le cadre d’un jumelage.
A mon enquête
pour savoir pourquoi les britanniques avaient souvent deux chiens semblables
(voir un post précédent), un écossais entre deux bières me répondit avec un
grand sourire sous les moustaches qu’il y avait deux explications :
-
Tout
d’abord en achetant deux chiens, il y avait une réduction sur le second…
-
Puis
cela permettait aux deux chiens de discuter quand leurs maîtres étaient absents.
Je ne suis toujours pas convaincu de
la pertinence des réponses, à suivre ...
Les
épreuves les plus intéressantes sont au programme de fin d’après-midi, évitant
que les spectateurs partent sans avoir consommé au moins quelques pintes de bière
en plus, et des sandwichs de venaisons (viande cerf), chips et haggis (panse de
brebis farcie).
Les
costauds, très costauds du coin, avec leurs kilts aux tartans couleurs de leurs
clans d’origine, se mesurent tout d’abord au lancer de boulet, puis au marteau,
ensuite au lancer de masses de 10 – 12 kilos et clou du spectacle au lancer de
tronc d’arbre (tronc de sapin de 6 m de long et de 60 kg)... Impressionnant ! Les candidats n’utilisent
qu’un seul et même engin que le concurrent suivant va récupérer et ainsi de
suite, ce qui rend le concours équitable.
Et de un, ... |
et de deux, ... |
et de trois ! |
Jean-Luc, le 21-08-2016
samedi 20 août 2016
Edimbourg
Le château |
Capitale un peu sombre de l’Ecosse, Édimbourg ressemble en ce moment à une grande fête foraine. Cette ambiance un brin déjanté serait particulière à cette période de Festival parait-il.
Le soleil est
revenu, les rues sont bondées de badauds aux tenues plus ou moins
extravagantes, sans parler des kilts portés encore un peu. Les pelouses de Princess street gardens se couvrent de
familles à l’heure du goûter des enfants en uniformes, rentrant de l’école et
d’amoureux qui ne comptent pas leur temps.
Pourtant la
remise à l’heure se fait chaque jour depuis le château. A treize heures pile,
un coup de canon y est donné et tout le monde remet sa montre à l’heure. Les
navires au mouillage, où au large dans le Firth
of Forth pouvaient ainsi jadis avant les satellites régler l’heure des horloges
de bord, leur permettant ainsi de faire un point précis au large.
Princess street gardens |
A 13 heures l'on remet les pendules à l'heure |
Et pourtant rappelez-vous les copains c'était par là ! |
Le mémorial national rend hommage à Walter Scott, le poète |
Belle découverte ce matin de la fabuleuse Rosslyn chapel à une dizaine de miles au sud de la capitale. Le site repris dans le texte du Da Vinci code, comme un lieu d’énigmes que les passionnés ne manquent pas de venir décrypter. L’architecture est une sublimation de la sculpture, de personnages comme de motifs végétaux et maçonniques aussi semble-t-il.
Rosselyn Chapel |
Voilà donc
notre carte postale d’Édimbourg.
Jean-Luc, le 19-08-2016
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