En
descendant du ferry, après les contrôles longs et zélés de douaniers, pour nous
d’un autre temps… en Europe, nous avons pris les rues de ces stations
balnéaires devenues désuètes, Poole, Bournemouth, et il en aurait été de même
de Brighton et d’Eastbourne, de cette riviéra anglaise si prisée au siècle
dernier.
Le temps
était doux, la nuit était tombée et nous roulions les fenêtres ouvertes. Je me
surpris à tenter de reconnaître une odeur que j’avais connue naguère… comme une
odeur acre de renfermé, mêlée d’effluves amers de saumure et de vinaigre blanc.
Des
douaniers à cet air curieusement chargé, comme de ces clichés d’un autre temps,
je retrouvais simplement l’odeur de la vieille Angleterre, celle du temps suranné
du conservatisme thatchérien, celui où ambitieux petits français, nous venions ces
années fin 80, tenter notre chance à décrocher des marchés de constructions du
quartier de Canary Warf.
Des temps
modernes d’alors, allions nous donc
trouver maintenant, un univers old
fashion, celui qui vient de nous lancer un brexit arrogant et fort mal à propos pour espérer un Monde comme il
se doit aujourd’hui.
La suite
dans les prochaines pages…
Beaucoup
de difficultés à trouver du wifi disponible et gratuit…
Wivenhoe
park 1816 John CONSTABLE
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La route
que nous avons choisie pour ces premiers jours en Angleterre, est un
ravissement de paysages, de verdure, de petits villages, ceux qu’a pu peindre John
Constable au début du XIXème siècle. Les comtés du Dorset, du Devon, puis du Somerset
aujourd’hui, méritent bien plus de contemplations que notre programme nous
demande déjà.
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