Translate

mardi 10 juin 2025

PREMIERS PAS DANS LES SOUVENIRS

 

Cela fait cinq jours que nous avons pris la route de Beaufort. La météo ne nous annonce pas de belles journées.

Nous prenons une route qui nous est bien connue maintenant : Angers, Rennes, Saint-Brieuc et voilà la Côte de Granit Rose : superbe ! 

 Un arrêt sur la plage de Saint-Michel-en-Grève (tout un programme pour la C.G.T. !) nous vivifie à souhait, exception faite de cette pollution qui gâche le paysage.

 

                                                    La belle plage de Saint-Michel-en-Grève

                              Hélas polluée par les algues vertes, dues aux déjections agricoles

  Un dernier arrêt, juste avant d’embarquer (nous ne pouvions pas manquer ça), à la crêperie « La P'tite Fabrik » à Roscoff (rappelez-vous Geneviève et Jean), où œuvre, dans son grand art, l’élite de la Bretagne en la matière et nous voilà fin prêts à prendre la file d’une quinzaine de vans équivalents au notre, à « ♫♪ .. porte du garage ♫♪ ».  

Douze heures de traversée dans un fauteuil confortable et la file indienne des vans s’extrait d’un des trois niveaux inférieurs du « Pont-Aven » de la compagnie Britanny ferries.

Depuis le départ, toujours pas de Wifi, sinon de très médiocres réseaux partagés dans les campings …

Nous reprenons d’instinct ( !) la route de nos efforts et plaisirs de 95 tous les quatre à vélo.

-          Killarney et le très beau Gap of Dunloe, une vallée glaciaire, où dans le sens de la descente, nous avions partagé ensemble le plaisir de dévisser le long des huit kilomètres de cette petite route alors empierrée, sans y rencontrer le moindre troll malicieux, têtes dans le vent après une dure montée à pousser nos montures cinq autres kilomètres … la jouissance d’une libération.

-          Aujourd’hui, nous constatons bien des changements : la piste est goudronnée, mais toujours aussi étroite, encombrée non seulement de vélos, de marcheurs et de charettes (les seuls qui devraient y être admis), de voitures et de camping-cars qui doivent s’ingénier de manœuvres et de marches arrières pour se croiser.

                                                  Mais c'est quand même bien beau


 

Les palefreniers ne sont pas très contents de devoir partager cette belle petite route avec nos engins à moteur.

                           C'est ça le Gap of Dunloe, pour nous le plus beau "spot" d'Irlande

 A suivre :   Le Connor Pass. Là encore le souvenir d'une bien difficile étape.

C'est le col le plus haut d’Irlande, pentu, sans être haut (486 m depuis la mer), mais comme aujourd’hui avec un vent de 40 km/heure, de la pluie mêlée d’un brouillard épais où des moutons égarés deviennent autant d’obstacles à éviter … J’entendais encore Thomas qui tentait de me rattraper (dans la descente !) et qui s’époumonait à me crier : « Papa arrête-toi, Nicolas a encore crevé ! ». Nous totaliserons 8 crevaisons sur 600 km, dont 3 avec changements de pneus et de chambres à air (matériels indonésiens, loués à Shannon. Le mécanicien a de l’ouvrage !

                                      Voilà ce qu'il nous réservait aujourd'hui à la montée

                                     En quelques minutes, l'autre versant se fit plus clément.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire