- le Canada (4*) trois voyages de 1998 à 2001.
Visiter le Canada, c'est pour 95% des français aller chez nos cousins Québécois.Comme les 100 000 pionniers français qui colonisèrent le pays, entre le XVIIème et le XVIIIème siècle, la destination reste la plus proche d'Europe pour aborder l'Amérique. On y parle un français charmant, mêlé d'expressions que j'entendais de mes grands-tantes dans les années 50, héritages patois de temps plus anciens encore.
Nous avons découvert la "Belle Province" de Québec en 1998, à l'occasion de cousinages généalogiques. Des cousins NAU, NEAU, NEAULT, etc.. dans leurs 14 variantes possibles, nous accueillirent remarquablement et ce fut toujours aussi chaleureux les années suivantes.
Bien avant nous en 1666, leur ancêtre François NAU, était venu là depuis Turquant prés de Saumur, après trois mois de dure navigation sur le Saint-Jean-Baptiste.
Ayant eu 13 enfants vivants en deux mariages, il essaimera de générations en générations, jusqu'à compter environ 15 000 descendants aujourd'hui, entre l'Alaska et la Floride, l'essentiel étant au Québec.
Des souvenirs accumulés en trois beaux voyages, des liens d'amitiés, mêlés de cousinages, nous gardons à la fois beaucoup d'émotions, de nostalgie et toujours le projet d'un prochain voyage, le pays étant si vaste.
Peut-être l'été indien serait la meilleure saison, les couleurs doivent y être sublimes.
Nous gardons un grand souvenir du Noël 2000, passé chez Michel et René. Malgré la douceur du temps (-15°C quand même) et le peu de neige, nous avons redécouvert sous la "poudrerie", des paysages visités les étés précédents.
L'année 2000 fut aussi l'occasion d'un long séjour, nous entrainant jusqu'à la côte Pacifique. Un voyage mémorable entre la Colombie Britannique, l'Ontario, les parcs de Jasper, de Banff et l'île de Vancouver.
Sacs aux dos, trains, bus, bateaux et voitures de location, nous laissent des souvenirs indélébiles de liberté et d'improvisations heureuses.
Parcours dans l'ouest canadien |
Notre économie consumériste, jamais rassasiée des ressources de la Terre et notre organisation cupide qui semble incapable de se remettre en question, nous mènent à la catastrophe.
Les conférences aux plus hauts sommets de type COP et les belles paroles des gouvernants restent impuissantes et autistes, à une situation devenue une urgence vitale. Les écologistes dont nous sommes depuis plus de quarante ans maintenant, n'ont plus qu'a faire leurs testaments, pour s'excuser auprès de leurs descendants de n'avoir rien pu faire, face aux puissances de la finance, et à s'en excuser.
L'anecdote :
Faire du camping en Colombie Britannique, comme dans bien d'autres provinces, mérite quelques précautions. L'environnement tout sublime qu'il est, reste sauvage... Les recommandations ne manquent pas, comme celle de remiser sa nourriture durant la nuit, dans les containers métalliques à l'entrée des campements.Marcher en forêt primaire, peut conduire à rencontrer quelques plantigrades peu avenants, surtout s'ils sont surpris. Nous avons tenté l'expérience, partagés entre l'excitation de cadrer un ours dans l'objectif et la plus relative envie d'en rencontrer un autre au coin d'un cèdre.
Nous en avions vu plusieurs du train et nous étions impressionnés par les annotations, que les promeneurs avaient mis sur le livre d'informations de l'office de tourisme de Jasper. La malchance, ou la chance fit que nous n'aperçûmes notre "little grizzli" (un ours noir), que de loin et de la voiture, en repartant de notre marche en forêt.
Nous n'eûmes pas à mettre en application, l'une des recommandations du dépliant ad-hoc :
"N'essayez jamais d'échapper à un ours en courant" ... c'est déjà trop tard !
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