Le T6 de 2016 |
Pour nous la pratique du van California T6 date d’il y a cinq ans. Nous avions testé diverses tailles de camping-car en location.
Le voyage en famille |
En 2013 nous avions loué un California T5 qui s’est avéré correspondre à ce que nous cherchions : petit, efficace, pratique et même confortable malgré sa rusticité.
le T5 en 2013 |
Précédemment, une fois les enfants envolés, nous avons parcouru au rythme de nos congés l’Europe en long et en large dans un Touran que nous avions aménagé à l’image du Caddy California que Volkswagen propose aujourd’hui.
Le Touran aménagé d'avant |
Nous ne cherchons pas de confort particulier dans le voyage, mais seulement à satisfaire notre curiosité insatiable de découvrir l’ailleurs et de cultiver la rencontre. Pour cela nous avons eu soins de préserver notre sens de l’émerveillement, né d’une enfance où nous ne voyagions pas.
Personnellement sans atavisme particulier j’ai eu très tôt l’envie de découvrir le Monde. J’imagine que si j’avais vécu au 16ème siècle j’aurais été explorateur !
J’étais un élève rêveur. J’étais dans la classe, plutôt dans les derniers rangs (normal, je ne portais pas de lunette, bonne excuse !). Cette situation me mettait au voisinage immédiat de ces belles cartes de géographie de « Vidal et Lablache Librairie Armand Colin 103, boulevard Saint Michel Paris » et du radiateur bien sûr.
Un océan de rêves |
Quelle carte ! la plus belle, celle qui me faisait faire des dizaines de milliers de kilomètres à la minute. Toute en couleurs des plus suggestives, avec ses reliques d’Empire Français ( A.O.F., A.E.F., Indochine, les comptoirs des Indes, rappelez-vous: Pondichéry, Chandernagor, Yanaon, Mahé et Karikal ), cette carte me fascinait au point que je l’appris très vite par cœur.
C’était une belle journée comme nous en connaissions alors. Inondée de soleil; une classe triste et sans relief. L’instituteur, y était toujours aussi ennuyeux ; c’était en classe de CM1, nous étions en 1960. Ce jour-là, je pris une décision capitale, comme tous ces gros points sur la carte : j’irai un jour à Machu Picchu, j’irai à Zanzibar et j’irai aussi à Samarcande. Il est des décisions fondatrices comme des fantômes, leurs ombres vous poursuivent toute la vie !
Vers 4, 5 ans j’étais intrigué par la ligne d’horizon. Alors que nous allions le soir, chercher de la luzerne pour les lapins avec mon père, je ne cessais de lui demander ce qu’il y avait derrière. « Tu verras bien un jour ! »
À 16 ans mon frère ainé eu la bonne idée de vouloir lui aussi franchir la porte impensable de la maison pour partir en stop en Turquie, je l’accompagnais.
Quelques années après j’ai entrainé ma femme en voyage, en même temps que dans la vie et cela fait plus de cinquante ans que cela dure. En guise de premier cadeau je lui offris … un sac à dos.
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