Derrière le roi Sejong, contemporain de notre roi René, son palais et une échappée sur les montagnes
Le métro de
Séoul nous devient d’un fonctionnement assez facile, tellement il est bien
organisé. Il en est de même en surface, où rien n’est laissé au hasard dans les
infrastructures. Tout est achevé dans les moindres détails et le haro ambiant
qui règne chez nous à l’égard d’une régulation excessive et de normes trop
nombreuses, ne doit pas être de mise ici. Des leçons sont à prendre, là encore.
La signalisation des rues est au moins en deux
alphabets, le coréen (le hangul) et
sa transcription latine. Les grands axes y sont également, en chinois et en
japonais. Bravo là aussi !
L’agglomération
fait 25 millions d’habitants, dont 10 pour Séoul et le pays 50 millions.
Si
l’intérêt architectural, n’en fait pas son atout principal, nous avons été très
agréablement surpris par la richesse et l’intérêt du Musée National et celle
d’un grand musée privé, le Musée Leeum Samsung.
L'instituteur et ses élèves
Des Taïwanais en voyage
La relève de la garde
Des rencontres moins sévères
L’ambiance en
ville est plutôt calme et disciplinée, mais les regards sont assez effacés et les
séoulites sourient plus à leurs téléphones qu'aux passants (100% des plus de 50 ans en ont un à
la main … Samsung c’est coréen !).
Le taux de
suicide est l’un des plus élevé au Monde. Le pays est toujours en guerre,
officiellement depuis 1953, avec une menace nucléaire qui n’est pas qu’un jeu
vidéo. Le bonheur doit avoir du plomb dans l’aile quand même !
« L’Evènement »
d’avant-hier 27 avril devrait redonner du baume au cœur et de l’espoir,… le
sourire quoi !
Une opposition s'exprime, contre l'union des deux Corée !... preuve que la démocratie fonctionne.
Malgré ces
regards tristes, nous avons été surpris par leur affabilité, la manifestation
soudaine de leur disponibilité à nous aider quand nous avions la tête en l’air,
le plan à la main. Peu parlent anglais, mais quand
c’est le cas, ils sont prêt à faire un détour pour nous aider. Amabilité,
gentillesse, politesse, vraiment nous avons rencontré des personnes sympathiques.
Concernant la langue les formules usuelles
(bonjour, merci, au revoir, …) sont bien difficiles à mémoriser. Le mandarin me
semblait plus facile à retenir.
L’alphabet utilisé est le hangul
donc. Il a été inventé au XVème siècle, en remplacement des sinogrammes chinois
utilisés jusqu’alors. L’alphabet est constitué de 40 signes, et propose donc un
système plus simple que les signes chinois. Néanmoins 60% des mots coréens sont d’origine
chinoise. Le coréen parlé au nord diffère de celui du sud.
Le coréen se lit de gauche à droite et de haut
en bas, comme nous, sauf dans la poésie qui conserve le format ancien de droite
à gauche et en colonne.
Je vous parlerais la prochaine fois de la gastronomie ... pas facile, pas facile !
... mais à part ça, ça marche !