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jeudi 10 juillet 2025

Il y a des voyages qui ne se termineraient pas.

 

Cela fait deux semaines que nous sommes rentrés à la maison, et nous ne finissons pas d'en ranger les bagages et les souvenirs. Vraiment l'Irlande nous colle à la peau. 

Si nous devions tomber en dictature, je crois que nous devrions y demander asile, à moins que ce soit le Groenland  ... L'argument météo n'y est pas étranger. Nous avons eu peu de pluie, la France suait sous la canicule alors que nous n'avons eu que deux jours à 25 °. 

Je refais cette page pour cette fois-ci, vous raconter nos dernières impressions de voyage.

Nous en étions arrivés à Belfast, Irlande du Nord. 

En aout 1969, la "Guerre", y a été là aussi d'une grande violence. Des manifestants catholiques ont été tués à bout portant par le police, très pro-protestante. Les loyalistes ont attaqué les quartiers catholiques, mettant le feu aux maisons et aux commerces.

Qu'en reste-il ? Nous n'en avons rien vu. Belfast est une grande ville. de 350 000 habitants.

L'on sait qu'il existe toujours des murals entre les communautés hostiles et des murs peints dans la Divis street. Mais Derry nous a satisfait de ce genre de curiosités, nous y avons préféré sentir une capitale d'Irlande du Nord bien vivante.   

 

                                            Belle chevelure rousse ... 

De Belfast nous avons continué au sud vers Dublin autre capitale. 

Nous y avons mesuré la difficulté de revisiter une ville déjà vue, même 31 ans avant. Bien entendu beaucoup de choses ont changé, mais en faisant la liste des monuments à visiter, nous ne pouvions pas retourner par exemple au Trinity Collège, revoir sa fabuleuse bibliothèque, elle reste toujours dans nos mémoires.

Pour notre révision, nous nous sommes rabattus sur un bus panoramique, aux commentaires succincts, mais qui permettait un tour complet de la ville, en y faisant les arrêts à notre guise, le billet étant valable pour la journée.

Les visites de Guinness étaient complètes pour aujourd'hui et les deux jours à venir, il ne nous restait qu'a aller en avoir une toujours bonne impression, dans l'un des bars voisins. 

 

                                                    Brasserie Guinness : immense 

Nouveau musée à voir au bord de la Liffey : l'EPIC, le musée de l'émigration irlandaise lors de la Grande Famine de 1849  

 


Les émigrants de l'île d'Irlande et leurs descendants représentent aujourd'hui plus de 70 millions de personnes dans le monde.  

 


                            La généalogie qui nous intéresse particulièrement, y a pignon sur rue.

La ville est d'un dynamisme étonnant, avec une population jeune,  mais très portée sur les bières, qui il est vrai sont excellentes.

                            Les pubs du quartier de Temple Bar, ont leurs extensions sur la rue.

 


                    En souvenir du Millénium, cette étonnante flèche d'aluminium de 121 m de haut

La cathédrale Saint-Patrick faisait partie des belles découvertes de cette petite capitale de près de 600 000 habitants, où nous avons passé une journée agréable.

La campagne Irlandaise des comtés du sud, rappelle évidement la Bretagne et la Normandie, avec ce bocage que l'on a ravagé chez nous dans les années 1970.

 

                                Superbe château de Russborough dans le comté de Wicklow

 Puis nous voilà à notre avant-dernière étape, la belle petite ville de Kilkenny

Comme tous les villages et petites villes irlandaises, la couleur fait oublier les 300 jours de pluie annuels, que l'on nous avait avouer en 94.


 La cathédrale de Kilkenny, où est inhumé un ancêtre du président Barack OBAMA !


 La ruine romantique de la cathédrale de Cashel, dans le comté de Tipperary, qui abrite sous son aile la chapelle de Cormac, considérée comme la plus ancienne église romane d’Irlande encore debout (1127-1134). C'est tellement rare de trouver des monuments antérieurs au passage d'Olivier CROMWELL, qui détruisit tout sur son passage entre 1649 et 1651, faisant passer la population irlandaise de de 1 466 000 à 616 000 habitants.

 Et enfin Cork et la belle ville de Cobh dans sa rade. C'est le retour en 15 heures de mer calme vers Roscoff, puis la maison.

                                                        Cobh et ses maisons colorées

 


                                             Le combi à l'air libre et exposé aux embruns marins


                                                 En attendant une prochaine échappée belle